C’est à la une ! La crise qui touche les hôpitaux publics en France continue de s’aggraver. Les urgences sont au premier plan de cette crise. Débordées, elles n’arrivent plus à faire face à l’afflux incessant de patients. À cette crise structurelle s’est ajoutée la triade des épidémies de Covid-19, de grippe et de bronchiolite fin 2022
Face à cette situation critique, « 90% du personnel soignant du service des urgences adultes de l’hôpital de Pontoise est en arrêt de travail depuis ce matin », a tweeté le compte UrgencesEnArrêtMaladie, confirmé par l’Agence de santé (ARS) d’Île-de-France et la préfecture du Val-d’Oise.
Cette nouvelle met en lumière la détérioration des conditions de travail des personnels soignants, qui n’ont pas été améliorées par la crise sanitaire du coronavirus. En l’occurrence, la tension causée par le manque de personnel, de place et la triple épidémie de Covid-19, grippe et bronchiolite a conduit une partie du personnel soignant français à prendre des arrêts maladie.
Infirmiers, médecins et personnels paramédicaux : nul doute que ces professions de santé font partie des métiers les plus stressants au monde et à hauts risques psychosociaux.
Les risques psychosociaux se réfèrent ici aux « risques pour la santé mentale, la santé physique et sociale, engendrés par les conditions d’emploi et les facteurs organisationnels et relationnels susceptibles d’interagir avec le fonctionnement mental ».
Au fil du temps, de nouveaux concepts sont apparus pour expliquer ces risques psychosociaux, tels que l’usure de compassion. La pandémie de la COVID-19 a radicalement changé les conditions de travail, augmentant ainsi le risque d’usure de compassion et de stress chez les travailleurs de la santé.
Faites-vous partie de ces soignants en quête de solutions efficaces face au stress et à l’usure de compassion ? Si oui, cet article est fait pour vous !
Qu’est-ce que l’usure de compassion ?
L’usure de compassion est définie comme étant la « perte aiguë d’énergie émotionnelle et physique de soi et envers le travail, en plus d’une capacité entravée de fournir des soins empreints de compassion aux patients qui souffrent »
Elle a un impact négatif sur le bien-être physique, mental et spirituel des travailleurs de la santé et sur la qualité des soins prodigués aux patients.
Il convient de noter que l’usure de compassion n’est pas la même chose que l’épuisement professionnel. Ce dernier se développe généralement en réponse à un stress de longue durée et peut survenir dans n’importe quelle profession.
L’usure de compassion, quant à elle, touche principalement les professionnels de la santé qui s’occupent directement des patients. Elle peut également se développer de manière plus rapide et plus aiguë.
Quels sont les signes de l’usure de compassion ?
Étant donné que « l’usure de compassion » évolue avec le temps, il est important de savoir à quoi s’attendre, pour en repérer les signes. les principaux symptômes de cette usure sont les suivants :
- un sentiment d’impuissance face à la souffrance des patients ;
- une empathie et une sensibilité réduites ;
- un sentiment de surmenage et d’épuisement face aux exigences du travail ;
- un sentiment d’engourdissement ou de détachement émotif ;
- une perte d’intérêt pour ses activités préférées ;
- une augmentation de l’anxiété, de la tristesse, de la colère ou de l’irritabilité ;
- une augmentation des conflits dans les rapports personnels ;
- une envie de reconversion professionnelle.
Les causes du stress et de l’usure de compassion chez les soignants
Le stress et l’usure de compassion chez les professionnels de santé peuvent s’expliquer par :
- une différence de valeurs liées à la profession de soignant et les conditions de travail ;
- un afflux aux soins intensifs de patients gravement malades et le manque de personnels soignants pour les prendre en charge ;
- l’amplification du stress et des traumatismes associés aux pénuries de lits, de personnel et par le manque d’équipement médical ;
- moins de temps passé auprès des patients au profit de plus de temps passé dans des tâches administratives interminables ;
- le besoin de reconnaissance de la part du personnel de santé.
Comment gérer le stress professionnel lorsque vous êtes soignant?
Voici donc quelques conseils pour vous aider à faire face au stress en milieu hospitalier :
- Prenez le temps de prendre du recul et d’identifier les causes de votre stress.
- Déterminez ce que vous pouvez et ne pouvez pas changer. Demandez-vous : « Qu’est-ce qui est en mon pouvoir ?”
- Prenez conscience de la façon dont vous entrez en relation avec vos proches et interférez avec eux. Par exemple, quelles valeurs, croyances et intentions sous-tendent vos actions ?
- Fixez-vous des limites et connaissez vos limites (temps, repos, priorités, attentes réalistes, niveaux d’énergie, sens de l’engagement, motivation, etc.)
- Demandez de l’aide et du soutien professionnel ici.
Comment transformer son stress et lâcher prise?
Si vous souhaitez transformer votre mauvais stress, pensez aux pistes de solutions suivantes :
Solution 1 : La sophrologie
La sophrologie est une méthode de développement personnel visant à équilibrer le corps et l’esprit en combinant les techniques suivantes : respiration (Yoga), relaxation (décontraction musculaire), mouvement, visualisation positive (imagerie mentale).
Pendant nos séances de sophrologie, mon rôle sera de vous permettre d’avoir une meilleure connaissance de vous-même, et une meilleure gestion de vos émotions, vos ressources et de votre potentiel. Et tout ceci dans le but de vous apprendre à plus vivre selon vos valeurs .
Solution 2 : L’EFT
La technique de liberté émotionnelle (EFT) consiste à tapoter du bout des doigts des points d’acupression clés (acupoints) sur les mains, le visage et le corps, tout en se concentrant sur des sentiments ou des préoccupations inconfortables.L’objectif est de libérer l’émotion négative qui vous gène. Pour commencer des séances d’EFT, cliquez ici.
Si vous avez des questions ou des préoccupations, n’hésitez pas à les poser en commentaire.
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